Qu'ils aient commencé avec le début de la vie sexuelle ou suite à un événement marquant, les troubles sexuels peuvent impacter considérablement la vie d'une femme. Quels sont les troubles du désir et du plaisir ? Quels sont les troubles qui entraînent des douleurs à la pénétration ? Et quel rôle peut avoir la kinésithérapie sur ces différentes pathologies ? Quels sont les autres professionnels susceptibles de répondre à ces problèmes ?
+ Troubles du désir
Les causes sont toujours psychologiques : humeur, désamour, valeurs sociales acquises et pulsions, et la kinésithérapie a un champ d'action limiter : la prise de conscience du périnée peut aider à réveiller la zone périnéale mais un travail psychologique est primordiale pour traiter le manque de maturation sexuelle.
> Diminution du désir
Elle peut intervenir suite à des événements psychologiques mais également être liée à des perturbations hormonales, la plus fréquente étant après l'accouchement : la chute hormonale brutale peut entraîner une diminution du désir sexuel transitoire.
Cet état doit être normalement dépassée en quelques semaines.
> Trouble de la libido
A l'inverse, la libido peut être également augmenter de manière démesuré et qui impacte sur la vie quotidienne.
> Anaphrodisme
C'est une absence de désir. Elle peut avoir été là depuis le début de la vie sexuelle ou apparaître après un événement perturbant, elle est très difficile à traiter car les patientes ne consultent pas, elles ne sentent pas cela comme une gêne car ne manifeste aucune gêne ou frustration dans leur vie.
+ Troubles du plaisir
Les causes sont également psychologiques, mais la kinésithérapie peut aider avec une prise de conscience des muscles du périnée et leur détente, avec des explications, des exercices de relaxation et de visualisation.
Il est également possible de faire des massages périnéaux ou apprendre l'auto-massage à la patiente.
> Dysorgasmie
C'est une difficulté à atteindre l'orgasme.
> Anorgasmie
C'est une impossibilité à attendre l'orgasme
+ Troubles de la pénétration
Il s'agit de douleurs à la pénétration vaginale ou anale, là encore les mêmes exercices peuvent être mis en place mais il est possible d'aller plus loin avec un travail par sonde ou épi-no.
> Dysparéunie
Elle se manifeste par des douleurs à la pénétration :
la dyspareunie superficielle peut avoir plusieurs origines : après une chirurgie et avec une cicatrice fibrosée, une inflammation locale et/ou une sécheresse vaginale,
la dyspareunie profonde est très souvent une irritation du nerf.
> Vagisnime
La pénétration vaginale est limitée ou impossible sans douleur.
> Anisme
La pénétration anale est limitée ou impossible. Dans tous les cas, des précautions sont à prendre pour éviter toute douleur et par mesure d'hygiène :
- préservatif lubrifiée car l'anus ne possède pas comme le vagin de système naturel de lubrification, - ne pas revenir dans le vagin après pénétration anale,
- respecter pour la pénétration l'angle du rectum : c'est-à-dire vers le nombril.
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